Le néolibéralisme
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Tableau résumé de la théorie néolibéralisme |
Acteurs centraux des relations internationales |
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Fondement de la stabilité / paix internationale |
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Vision prospective du système international |
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Groupes d'intérêt nationaux et transnationaux |
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- Intérêts politiques
- Intérêts économiques
- Intérêts autres
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Interdépendance/ intégration |
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Essor de l'intégration et de la coopération internationale |
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Référence: |
2003. Introduction aux relations internationales. Montréal: Les Presses de l'Université de Montréal, p. 63. |
Acteurs
Le néolibéralisme se fonde sur les intérêts individuels plutôt que ceux étatiques. Toutefois, contrairement au libéralisme, ce ne sont pas les individus à proprement parler qui sont les acteurs centraux du système international, mais les groupes d’intérêts nationaux et transnationaux.
Motivations des acteurs
Les motivations des acteurs dans la théorie néolibérale sont sensiblement la même que celle de la théorie libérale classique. Elles sont la maximisation de leurs intérêts :
· Politiques
· Économiques
· Autres (stratégiques, technologiques, etc.)
Afin de maximiser leurs intérêts, les acteurs adoptent un double comportement.
1. La compétition
2. La coopération
Un État va préférer la coopération à la compétition. En effet, lorsqu’il peut coopérer et, par la même occasion, augmenter ses gains relatifs dans un domaine par rapport à un autre État, ils optent pour cette solution. Toutefois, s’il ne peut pas augmenter ses gains relatifs, il choisit la compétition.
Le concept de coopération est possible pour les néolibéraux, car contrairement au néoréalisme, ce n’est pas la maximisation des gains absolus qui priment, mais bien la maximisation des gains relatifs. Dans la logique coopérative, chaque État peut être gagnant.
Fondement de la stabilité
La stabilité du système international vient, pour eux, des multiples relations entre les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux des différents États. La convergence de leurs intérêts les amène à créer et à adhérer à des régimes internationaux, c’est-à-dire « un ensemble de principes, de normes, règles et procédures de décision implicites ou explicites » dans un domaine spécifique (Éthier, 2003, p.52).
Les régimes internationaux sont de deux types : D’interdépendance et d’intégration.
1. L’interdépendance des États favorise la coopération plutôt que le conflit, car chaque État retire des gains relatifs dans le domaine visé et à certaines occasions ces gains peuvent être absolus. Donc, ce n’est pas un jeu à somme nul comme les néoréalistes.
2. L’intégration des États à une entité supranationale est une autre façon d’assurer la stabilité du système international. L’Union européenne est un exemple frappant des effets stabilisateurs de l’intégration. Les relations entre les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux dans cette union défavorisent les situations conflictuelles entre États, c’est-à-dire des conflits armés, dans la mesure où elles ne servent pas les intérêts des membres de cette union.